Carne de Julia Richard

Auteure: Julia Richard 
Maison d'édition:  l'homme sans nom (hsn) 
Genre: fantastique 
Prix: 19,90€ 
Pages: 368
Date de 1er édition: 2020


Résumé

Simon ne va pas bien. D’ailleurs, depuis qu’il s’est mis à vouloir manger de l’humain, les choses ne tournent pas bien rond dans sa tête.

Face à une société qui les traite, lui et ses congénères, comme des zombies, il fait de son mieux pour garder sa dignité, s’occuper de sa famille et être professionnel au bureau. Mais comment rester soi-même quand la faim frappe à la porte avec autant de délicatesse qu'un tank sur un champ de mines ?

Contraint à gérer son état parasite en maintenant l’illusion de la routine, il décide d’en faire une histoire de famille.

Et vous savez ce qu'on dit sur les histoires de famille ? C'est toujours un sacré bordel.



17/20

1ère impression:

 J’ai vraiment adoré ce roman. Par contre je sais pertinemment qui ne plaira pas à tout le monde. C’est un roman parfois glauque, dérangeant, provocateur, totalement décalé, poilant et légèrement engagé. Sa manière originale de traiter le sujet des zombies, déjà vu et revu, était appréciable.

Parlons des personnages

   J’ai adoré les personnages ils sont bien travaillés et complexes. J’ai eu une relation d’amour-haine avec eux. Tantôt je les adorais et tantôt je les détestais ! Les relations étaient parfois non conventionnelles, à la limite du malsain. Cependant ils étaient tellement passionnants à découvrir !

    Le personnage de Simon est passionnant ! On découvre cet homme devenu zombie du jour au lendemain. Il essaie de lutter tant bien que mal contre son envie de dévorer tout le monde. Mais avant tout il essaie de rester humain et gère au mieux sa nouvelle identité ainsi que sa vie personnelle et professionnelle.

     Sa famille est tout aussi intéressante à découvrir. Elle apporte une plus-value. Les relations familiales étaient passionnantes à découvrir.

Passons à l'histoire de ce livre

 J’ai adoré découvrir la nouvelle vie de Simon. Cet homme devenu zombie du jour au lendemain sans aucune raison. Certaines scènes sont trashs, voire glauques. On est loin du politiquement correct. C’est déplacé, cynique et morbide. Mais, au-delà de cela, l’auteure dresse aussi une critique acerbe de la société actuelle et des médias.

    Certaines fois j’étais un peu paumée par la construction déstructurée du récit.

    N'oublions pas de parler du style d'écriture

   Le style de l’auteure ne plaira clairement pas à tout le monde. C’est assez particulier, surtout son humour très noir, mais moi j’ai adoré. C’est fluide, drôle bien écrit et rythmé.

 Pour conclure: 

J’ai eu un petit coup de cœur pour ce roman. Il est atypique, drôle, décalé, glauque, et politiquement incorrect. Je sais par contre pertinemment qu’il ne plaira pas à tout le monde. C’est un petit ovni qui traite du sujet déjà vu et revu des zombies de façon inattendue et originale. J’ai totalement succombé au côté humour noir.

les +:

* J’ai adoré les personnages tous plus loufoques les un que les autres. Mais, au-delà de cela, ils sont extrêmement bien travaillés et complexes. Ils évoluent tous au fil du roman.

* L’histoire en elle-même était aussi passionnante. J’ai adoré découvrir comment Simon vivait sa nouvelle situation : Essayer de rester humain bien qu’il soit devenu un zombie avec une envie dévorante de manger tout ce qui contient de la chair.

* Le postulat de départ sert aussi de prétexte à l’auteur pour dresser une critique acerbe de la société et des médias en général.

* J’ai apprécié la structure du roman complètement désordonné qui nous rend aussi perdus que Simon.

Les - : 

*  J'étais par moments aussi paumé que le personnage principal et assez déstabilisée. 


Une Citation pour se faire une idée de la plume !

 Je suis persuadé que j’ai attaqué quelqu’un, pas quelque chose, quelqu’un. Je me souviens vaguement d’avoir arraché un membre, déchiré la chair sur l’os, et même sucé la moelle. Je crois que le mec était encore vivant quand j’ai fait ça. Je me suis éloigné du groupe pour finir mon en-cas, et j’ai bazardé les restes sur une voie.

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