La mort est parfois préférable de Sacha Erbel

Auteure: Sacha Erbel 
Maison d'édition: Taurnada 
Genre: Thriller fantastique 
Prix:  9,90€ 
Pages: 256
Date de 1er édition: 2022

Résumé 

 Yan est flic à la police judiciaire de Lille.

Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s'est invité dans sa vie : « l'Araignée », c'est le surnom qu'elle lui a donné.

Alors que Yan traque l'auteur du meurtre d'un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n'a pas d'autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » : insidieuse, omniprésente, l'Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n'importe où, n'importe quand…

En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d'un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière.

En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.

15/20 

1ère impression:

    Une lecture agréable. J'ai passé un bon moment de lecture auprès de Yan. L'enquête en elle-même ou plutôt les enquêtes ont été prenantes. Mais au-delà de ça, j'ai aimé tous les sujets secondaires qui concernent plus l’enquêtrice ou les personnages, comme la  maladie, l'accoutumance aux médicaments, ou encore l'homosexualité dans certains pays.

Parlons des personnages 

     

    J'ai apprécié les personnages. Ils sont intéressants, plutôt bien construits, travaillés et profonds. J'ai aussi apprécié leurs changements au fil des pages. Leurs personnalités et histoires sont profondes. Ils permettent également d'aborder de vaste sujets passionnants.

   Yan est une protagoniste fort intéressante. J'ai aimé cette jeune flic. Elle est déterminée, bosseuse, courageuse et téméraire. Elle se bat contre une maladie qui lui pourrit la vie. Son araignée comme elle l'a surnommé, lui fait honte et la handicape au point de lui pourrir toute son existence.

    J'ai aussi apprécié de découvrir les différents personnages secondaires. Ils ont tous un vécu et une histoire intéressante.

Passons à l'histoire de ce livre

    J'ai beaucoup aimé cette histoire. Tout d'abord, les deux enquêtes qui s'entremêlent sont toutes les deux passionnantes et permettent d'aborder des sujets forts intéressants et impactant. Des enquêtes haletantes et bien construites. Mais au-delà de cela, c'est tout ce qui concerne la vie de Yan l'enquêtrice principale qui m'a passionné.

 

    N'oublions pas de parler du style d'écriture

   La plume de Sacha Erbel est tresse juste. On voit qu'elle maîtrise les sujets abordés dans son roman et cela fait du bien. Mais elle a également une plume agréable à lire, fluide et entraînante. 

 Pour conclure 

 « La mort est parfois  préférable » a été une bonne lecture. C'est un bon thriller qui mêle enquêtes et sujets percutants avec finesse et délicatesse. Les sujets sous-jacents abordés sont percutants et sont ce que j’ai le plus aimé dans le roman. Une histoire passionnante et touchante, qui a beaucoup résonné en moi.  J'avais sans cesse envie de découvrir comment Yan allait s'en sortir avec son "araignée" et de voir le dénouement des enquêtes. Un bon thriller qui aborde plusieurs sujets importants.

Les + :

* Une histoire qui mêle enquête et vie privée de l'enquêtrice avec brio. La balance entre les deux est bien dosée et équilibrée. J'ai apprécié les deux. D'un côté, les enquêtes sont prenantes et entraînantes, de l'autre côté, la vie privée de Yan et les sujets abordés à travers elles m'ont touchée.

* Les personnages sont très attachants. Ils sont  complexes et bien travaillés. Yan m'a particulièrement touchée et je me suis beaucoup reconnue en elle par moment.

* J'ai beaucoup aimé la plume de Sacha Erbel. Elle a une plume très légère, fluide, rythmée et immersive. Mais, au-delà de cela, on voit également que l’auteur maîtrise ses sujets.

Les – :

* Le roman est un peu trop court ce qui apporte un léger manque de profondeur par moment.

*  Certains passages étaient aussi un peu rapides

Une Citation pour se faire une idée de la plume !

Varier les plaisirs pour ne pas se lasser. Voilà le secret. La résistance du corps pourrait être plus importante, plus sanguine. Comme une sorte de duel, d’affrontement même. Deux gladiateurs dans une arène. Voilà que l’idée commence à le stimuler. Il pourrait en profiter pour tester ses nouveaux « jouets ».