Embruns Louise Mey

Auteure: Louise Mey
Maison d'édition: Fleuve / pocket 
Genre: Thriller 
Prix:  18,90€ / 7,50€
Pages: 368
Date de 1er édition: 2017

Résumé 

 Béa, Chris et leurs deux rejetons de presque vingt ans sont charmants, sportifs, talentueux et, surtout, ils forment une équipe complice.

Voilà une famille qui a le bon goût dans le sang, chérit les matières nobles, les fruits du marché, le poisson jeté du chalutier, la tape amicale dans le dos des braves. Voilà une team unie qui porte haut les valeurs d'authenticité, d'équité, d'optimisme. Les Moreau – c'est leur nom – ne perdent pas une miette de leur existence. Ils sont insupportablement vivants.

Et comme le veut l'adage, les chiens ne font pas des chats : Marion et Bastien sont les dignes héritiers de leurs parents. Ils ne les décevront pas.

09/20 

1ère impression:

    Une lecture vraiment mitigée. D'un côté, je l'ai lu très rapidement, les chapitres s'enchaînent à une vitesse folle, avec facilité on est vite pris dans l'histoire, c’est distrayant. Mais voilà, je n'ai pas réussi à un seul moment à m'attacher un tant soit peu aux personnages. Je n'ai pas non plus trouvé l'histoire très crédible et plutôt téléphonée. Tout tombe à pic, comme un cheveu sur la soupe.

Parlons des personnages 

     Alors là, les personnages sont une énorme déception. Déjà, je n’ai ressenti aucun bon sentiment pour eux. Aucun attachement, aucune empathie, aucune sympathie, rien, nada.

    La famille Moreau est détestable. Ils sont trop lisses, trop "parfait" trop "m'as-tu vu", trop bobo mangeur de graines, trop tout en fait. On découvre petit à petit les personnages et certaines de leurs facettes qui pour moi manquent de crédibilité.

    Les habitants de l'île sont aussi plutôt creux et peu mémorables. Aucun ne m'aura marqué. Ils passent rapidement pour des bouseux complètement débiles, puis on essaie de montrer une autre facette d'eux, mais encore une fois ce n’est pas très crédible.

Passons à l'histoire de ce livre

    L'histoire se lit facilement et rapidement. Grâce à une succession de chapitres très court et de multiples rebondissements. Mais voilà, trop c'est , j'ai eu de mal à trouver de la crédibilité à beaucoup de moments. Quand tu ne crois pas ce que tu lis, c'est compliqué de rentrer à 100% dans l'histoire. Le dénouement m'a même fait rire et lever les yeux au ciel.

    N'oublions pas de parler du style d'écriture

   Il y a quand même du positif, d'ailleurs c’est pour ça que je suis allé jusqu'au bout. J'ai bien accroché avec la plume de l’auteure, c'est fluide et entraînant.

 Pour conclure 

« Embruns » a été une lecture très mitigée. En soi je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, ça m'a distrait sur le chemin du retour des vacances, j'ai passé un moment sympa qui a fait passer le temps sur la route qui a été fort longue. Mais voilà, ma lecture ne m'a pas du tout marqué, plusieurs points m'ont plutôt dérangé et ont gâché ma lecture.

 

Les + :

* L'histoire était divertissante. J'avais quand même envie de savoir ce qui allait arriver à "la famille parfaite", voir ce que les habitants de la petite ville allaient leur faire subir et comprendre pourquoi.

* L'ambiance était oppressante. Un environnement à l'abri des regards qui rend le tout plus mystérieux.

* J'ai bien accroché avec la plume de l’auteure. C'était fluide et rythmé surtout grâce aux chapitres très courts et les multiples péripéties.

Les – :

* Les personnages étaient tellement désagréables, lisses et antipathiques! Je ne les ai vraiment pas appréciés.

* J'ai eu vraiment de mal à croire en ma lecture. Trop c'est trop. Il y avait beaucoup de surenchère qui pour moi rendait le tout peu probable.

* La fin ne m'a pas du tout surprise, j'en ai même rigolé en levant les yeux au ciel. C'était pour moi déjà vu, prévisible et trop gros pour être vrai.

* Que c'était long à démarrer! J'étais souvent facilement distraite par autre chose.

Une Citation pour se faire une idée de la plume !

Le fils et la fille de Mme et M. Parfaits. Parfois la course semblait vaine, les rattraper si illusoire. Grandir, vivre, trouver quelqu'un qui saurait les comprendre comme leurs parents se comprenaient.