Briséïs, tome 1 : La Citadelle intemporelle de Tiphaine Siovel

Autrice: Tiphaine Siovel  
Maison d'édition: Autoédité 
Genre: fantasy 
Prix:  21,99€ 
Pages: 466
Date de 1er édition: 2019


Résumé 

 À dix-huit ans, Briséïs rêve d’échapper à son existence ennuyeuse de lycéenne. Quand son père physicien retrouve ses esprits après sept ans de catatonie, elle ne peut refuser l’expérience dangereuse qu’il lui propose. Mais après s’être réveillée dans une forteresse au savoir infini, choisie comme élève d’une élite secrète, Briséïs ne saurait dire si elle vit un rêve ou un cauchemar.

Piégée dans cette Citadelle oppressante, elle doit découvrir la vérité pour survivre. Mais ses actions sont surveillées et le temps lui joue des tours. Sa seule chance d’échapper à la forteresse pourrait être de rejoindre un groupe de rebelles…

Briseïs pourra-t-elle triompher de l’obscurantisme qui domine le monde ?




14/20

1ère impression: 

 Au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman. En effet, l'univers de Briséïs est dense et complexe. Je me sentais aussi perdue que Briséïs lorsqu'elle a débarqué à la citadelle. Mais une fois que j'ai réussi à mieux appréhender l'univers, j'ai passé un bon moment de lecture, même si ce premier tome reste très introductif. Il y avait de l'action, des tonnes de mystères, des rebondissements et une belle épopée.

Parlons des personnages 

 J'ai eu un peu de mal au début à apprécier les personnages surtout Briséïs. Elle me tapait sur les nerfs. On a une belle palette de personnages diversifiés, même si j'aurais apprécié que les personnages secondaires soient plus développés, à voir dans les prochains tomes.

   Briséïs est notre Héroïne principale. J'ai eu un peu de mal avec elle. Au début, j'ai trouvé la jeune fille passive, naïve, capricieuse et indécise. J'avais envie de la secouer, de lui dire de se bouger les fesses et de prendre enfin des décisions. Puis, quand elle se prend enfin en main, on découvre une jeune femme forte et téméraire.
   
Passons à l'histoire de ce livre

 L'histoire présentée ici est découpée en deux parties. Dans un premier temps, on découvre en même temps que Briséïs la citadelle, un univers majestueux, mystérieux et intriguant. Je me sentais comme elle, un peu perdue et dépassée par tout ça. Divers éléments nous conduisent à la deuxième partie, pour une rude épopée pleine d'aventures et de rebondissements. Une histoire introductive pour une saga qui promet pas mal de bonne chose à venir.

   J'ai cependant regretté le rythme très lent. Par moments, je m'ennuyais légèrement et j'avais un sentiment de frustration de ne pas en découvrir toujours plus.


    N'oublions pas de parler du style d'écriture

 J'ai apprécié le style de Tiphaine Siovel. Elle a une belle plume  fluide, poétique, visuelle et très descriptive. Elle m'a permis de m'imaginer la citadelle sous toutes ses coutures


 Pour conclure 

 Le début a été un peu laborieux. Je l'avais d'ailleurs mis une fois de côté, car je n'arrivais pas à rentrer dedans. L'univers est dense et complexe, il faut donc être pleinement dedans pour tout assimiler. J'étais très perdue au commencement. Mais une fois que les pièces du puzzle se mettent petit à petit en place, j'ai apprécié pleinement ma lecture. 

Les + :

* Pour moi le gros point positif de cette saga c'est l'univers. On a ici un univers riche, danse et original. 

 * L’histoire était en générale assez plaisante. Il y avait du mystère, des rebondissements, des découverte qui m'ont émerveillé et de l'action. Un premier tome prometteur. 

* La plume de Tiphaine Siovel est très belle. Elle a une écriture très douce, visuelle et descriptive. Ses longues descriptions m'ont permis de m'imaginer tout son univers.

Les - :

* Le rythme m'a légèrement frustré j'avais envie de découvrir plus de choses plus vite. Par moments, je me suis aussi un peu ennuyer

* J'ai eu un peu de mal au début avec les personnages. Les secondaires manquaient de profondeur et Briséïs m'énervait.

Une Citation pour se faire une idée de la plume !

Alors seulement ils réalisèrent à quel point l'étrange architecture de la Citadelle avait déformé les sons. Ce n'était pas des cris de douleur ou d'effroi qui les avait guidés depuis les profondeurs de la Citadelle, mais les exclamations jubilatoires de tout un continent. Pas des explosions destructrices, mais un gigantesque feu d'artifice. Et cette prodigieuse lumière qui les avait tant éblouis, une exposition soudaine aux feux des projecteurs après de longs moments passés dans l'obscurité.

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés