Les Lumières de Tel Aviv de Alexandra Schwartzbrod

AutriceAlexandra Schwartzbrod
Maison d'édition: Rivage noir

Genre: policier  
Prix: 20,00€ 
Pages:  288
Date d'édition: 2020



Résumé 

Les ultrareligieux ont pris le pouvoir à Jérusalem pour former le Grand Israël. Les Résistants, composés de laïcs juifs et arabes, se sont regroupés à Tel-Aviv pour vivre selon les préceptes des premiers kibboutzim. Signe de la division, un nouveau mur a fait son apparition, entre Jérusalem et Tel-Aviv cette fois.

Un mur surveillé par des robots tueurs fournis par la Russie, le parrain du Grand Israël.

Ils sont six à devoir franchir cette frontière au péril de leur vie : Haïm, un ultra-orthodoxe en cavale ; Moussa et Malika, deux jeunes Palestiniens en exil ; Ana, la femme d'un religieux éprise de liberté ; Isaac, un conseiller du Premier ministre en proie au doute ; et Eli Bishara, un ex-commissaire de police à la recherche de son amour perdu. Tous n'y parviendront pas.







Merci à la maison d'édition ainsi qu’à BePolar pour leur confiance et l'envoi de ce livre

17/20 

Ce que j'en ai pensé : 

  
   Je suis agréablement surprise par ce livre : un roman d'anticipation qui paraît tellement réaliste. J'ai passé un moment de lecture agréable et enrichissant. C'était à la fois beau, fort, percutant, émouvant et scandaleux.


Qui sont les personnages .

     Les personnages sont très intéressants à découvrir. Ils possèdent une assez grande profondeur et je me suis beaucoup attachée à eux. C’est une palette de personnages très complète. Nous avons ici six personnages principaux qui possèdent chacun leurs rêves et leurs espoirs d'un monde meilleur. J'ai apprécié les découvrir et suivre leurs différents périples.



Quelle est l'histoire de ce livre?

    
  
On se retrouve dans un futur plus ou moins proche. Israël a été séparé en deux : d'un côté le grand Israël dominé par les Russes où les ultra-orthodoxes ont créé leur propre communauté ; de l'autre côté Tel-Aviv regroupe un groupe de résistants composé de laïcs, musulmans et juifs opposés au régime du grand Israël. Haïm, Moussa, Malika, Ana, Eli et Isaac ont tous des motivations pour changer ce nouveau monde ou le fuir.

   Par contre, j'ai trouvé que c’était un peu trop court. J'aurais apprécié notamment que la fin soit légèrement plus aboutie.


Le style d'écriture. 

  La plume de l'autrice est très belle et très poétique. Elle a réussi à me faire ressentir énormément d'émotions. J'ai également apprécié l'alternance de points de vue à chaque chapitre même si les chemins de certains personnages se croisent.


Conclusion 


Les lumières de Tel-Aviv était une très belle lecture, intéressante et enrichissante. C'est un roman d'anticipation, mais qui pourrait totalement être réaliste. Ce livre est riche en émotions : j'ai ressenti de la haine, de l'espoir, de la peur, et de la joie. Une nouvelle aire pour Israël qui pourrait s'annoncer tout autant dévastatrice.

Les + :

* J'ai apprécié découvrir les différents personnages.
Six personnages aux désirs, rêves et ambitions différents mais peut-être pas si éloignés les uns des autres.

* L'histoire en elle-même était prenante et passionnante. Une histoire qui parle de guerre, d'amour, de haine, d'espoir, de domination et de religion.

* J'ai aimé l'alternance de points de vue à chaque chapitre, même si parfois les chemins des uns et des autres se croisent.
J'ai aussi trouvé la plume fluide, belle et poétique.

Les - :

* J'ai trouvé que parfois les choses allaient un peu trop vite, surtout pour la fin qui était trop abrupte.

* Quelques petits points pas assez approfondis.



Une Citation pour se faire une idée de la plume?


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Un souffle d’air brûlant balayait la terre. Sous les derniers rayons du soleil, les arbres rescapés du khamsin avaient des allures d’épouvantails. Haïm Müller avança à pas lents vers 
l’ombre de la muraille qui faisait office de frontière. Si Moshe ne lui avait pas raconté d’histoire, c’était là que la surveillance 
avait été allégée. Depuis que le rabbin Arie Golan avait pris le contrôle du Grand Israël avec l’aide des nationalistes russes, 
les crédits militaires avaient été divisés par dix, il fallait bien  dégager des moyens pour favoriser l’étude de la Torah. 

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