Joyland de Stephen King

Auteur: Stephen King 
Maison d'édition: Albin Michel/ le livre de poche 
Genre: horreur 
Prix:  21,90€ / 8,20€ 
Pages: 336
Date de 1er édition: 2014


Résumé 

Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible ? Parviendra-t-il à l’éviter ? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais...


15/20 

1ère impression:

    Un roman que j'ai apprécié, mais qui par contre n'était pas réellement ce que j'attendais. En effet au vu de la 4e de couverture je m'attendais à un vrai roman d'horreur, mais ce livre est plutôt un moment de vie. J'ai tout de même aimé cette ode à la vie.

Parlons des personnages 

     Les personnages sont intéressants et attachants . J'ai aimé les découvrir. J'ai particulièrement apprécié la relation entre Devin et le petit Mike. Une relation inattendue et touchante qui m'a émue. 

 

   Devin est un jeune homme plein de surprises. Un protagoniste terriblement humain et réaliste. Un jeune homme mélancolique, touchant, doux, travailleur, gentil, intelligent,  loyal et sincère.

  Mike est un jeune garçon courageux, intelligent, imperturbable, clairvoyant, sociable, drôle, réaliste et doux. Sa mère est tout aussi touchante, j'ai aimé son côté protecteur envers son fils.

Passons à l'histoire de ce livre
   
   Au vu du résumé, je m'attendais à un roman d'horreur. Mais en réalité, cela est très secondaire, le côté frisson est seulement présent de manière succincte. En revanche, j'ai beaucoup aimé le côté tranche de vie. Devin revient avec nostalgie sur sa 21e année. Son premier amour, sa première rupture, son premier job, une amitié touchante qui le marquera à vie, sa première fois, ses premières découvertes. Des moments mélodieux, tantôt triste, tantôt joyeux ou bien encore très drôle. Une histoire pleine d'émotions, touchante et criante de réalisme sur l'entrée dans la vie d'adulte. 

    N'oublions pas de parler du style d'écriture

   J'aime toujours la plume de Stephen King. C'est très détaillé ce qui permet d'imaginer tout ce qu'il crée. Parfois, c'est même trop détaillé, avec des passages ennuyants, voire inutiles, qui alourdissent le roman. C'est percutant et immersif, bien que très lent.

 Pour conclure 

« Joyland» a été une bonne lecture. Par contre, le résumé n'est pas du tout représentatif. En effet, je m'attendais à un roman d'épouvante et de suspense. Mais en réalité, cette partie-là occupe une place très secondaire dans le roman. On frissonne à peine et l'enquête est présente seulement au dernier quart du roman. C'est plutôt une très jolie ode à la vie. Un roman tranche de vie, touchant et immersif qui représente bien le passage à la vie adulte.

Les + : 

L'histoire en elle-même  est sympathique. J’ai été entraînée par ce moment de nostalgie de Devin qui te plonge dans le souvenir du début de sa vie d’adulte . On retrace ses souvenirs de son premier amour, sa première fois, ses premières peines , son premier logement et surtout son premier job dans ce parc d'attractions haut en couleur. Une très belle ode à la vie. Mais également une très belle histoire d'amitié entre un jeune garçon condamné et malade, et un jeune adulte qui se découvre et apprend à faire la part des choses.

 * J'ai aimé les personnages. Ils sont.terriblement attachants et réalistes. J'ai tout particulièrement été touchée par la relation qu'entretiennent Devin et le petit Mike. Une amitié inattendue et atypique qui porte le roman.

* La plume du King est forte, intelligente, belle et efficace. Il prend son temps pour tout développer et arrive à faire passer énormément d'émotions.

Les – :

* Énormément de longueurs et de moments répétitifs, un des gros point négatif d'un Stephen King.

* Le résumé sur le grand format est trompeur. 

Une Citation pour se faire une idée de la plume !

Quand t’as vingt et un ans, la vie est nette comme une carte routière. C’est seulement quand t’arrives à vingt-cinq que tu commences à soupçonner que tu tenais la carte à l’envers… et à quarante que t’en as la certitude. Quand t’atteins les soixante, alors là, crois-moi, t’es définitivement largué..

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