Requiem des ombres de David Ruiz Martin

Auteur: David Ruiz Martin 
Maison d'édition: Taurnada 
Genre: Thriller 
Prix:  9,90€ 
Pages: 360
Date de 1er édition: 2022


Résumé 

 Hanté depuis l'enfance par la disparition de son frère, Donovan Lorrence, auteur à succès, revient sur les lieux du drame pour trouver des réponses et apaiser son âme. Aidé par une femme aux dons étranges, il tentera de ressusciter ses souvenirs. Mais déterrer le passé présente bien des dangers, car certaines blessures devraient parfois rester closes…… au risque de vous entraîner dans l'abîme, là où le remords et la honte règnent en maîtres. Où le destin semble se jouer de vous. Et cette question, qui bousculera sa quête de vérité : peut-on aller à l'encontre de ce qui est déjà écrit ?


14/20

1ère impression:

    Une lecture légèrement mitigée. D'un côté, j'ai beaucoup aimé l'ambiance globale du roman qui était pesante et angoissante. Cela a permis de me tenir en haleine jusqu'à la révélation finale. Par contre, j'ai eu beaucoup de détachement pour le personnage, il m'a même agacé, ce qui a gêné ma lecture.

Parlons des personnages 

     Les personnages sont, dans l'ensemble, quand même intéressants et bien travaillés. Cependant, j'ai été très détachée d'eux, ce qui a vraiment handicapé ma lecture.

    Donovan est un auteur à succès qui a tout pour être heureux, mais un traumatisme de son enfance lui bousille la vie. Je l'ai cependant trouvé antipathique et j'ai eu du mal à comprendre ses raisonnements. Je l'ai trouvé parfois égoïste, hautain et capricieux.
 
    Les personnages secondaires sont tout de même intéressants.

Passons à l'histoire de ce livre

    J'ai aimé me retrouver dans l'ambiance brumeuse et angoissante de ce roman. C'était vraiment le point fort du roman pour moi. Mais, dans l'ensemble, cette histoire de rédemption et de vengeance a été intéressante. Même si je l'ai trouvé agaçant c'était intéressant de suivre Donovan dans sa quête pour retrouver l'assassin de son frère tué 40 ans plus tôt. Il a remué beaucoup de merde et de secrets enfouis ce qui semble déranger beaucoup d'habitants du village.

    J'ai trouvé pas mal de longueurs. Je me suis longuement ennuyée, surtout au début du roman. Il y avait également quelques passages qui m'ont paru inutiles.

    N'oublions pas de parler du style d'écriture

   J'étais contente de retrouver la plume de David Ruiz Martin. Il a une plume que j'apprécie beaucoup. C'est poétique, bien écrit, percutant et addictif. Il a parfaitement réussi à créer une ambiance qui m'a dérangé.

 Pour conclure 

« Requiem des ombres» a été une lecture légèrement mitigée. Ce n'était pas un mauvais roman policier au contraire, il y avait de très bonnes choses.  J'ai passé un moment de lecture tout de même agréable, mais quelques petits éléments ont gêné ma lecture. Il possède les bons codes d'un policier, l'ambiance pesante, une enquête intéressante, du mystère et des rebondissements.

Les + : 

L'histoire de ce roman est quand même intéressante. Une histoire de rédemption, de vengeance et de justice. Malgré mon antipathie pour lui, j'ai apprécié suivre Donovan et Iris dans leur recherche de vérité sue ce qui est arrivé à son frère 40 ans auparavant.

* Même si je ne suis pas parvenue à m'attacher à eux, voire même qu'ils m'ont agacé, je dois reconnaître que les personnages sont bien travaillés., complexes, intéressants, et ils ont une réelle évolution. 

* La plume de David Ruiz Martin est excellente. C'est fluide, bien écrit, poétique, complexe, rythmé et percutant. J'aime particulièrement la plume de cet auteur. 

Les – : 

Il y avait pas mal de longueurs. Le début a été particulièrement ennuyant. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire.

* Le fait que j'ai été totalement détachée de Donovan, que je ne le comprenais pas, et qu'il m'énerve a gâché ma lecture.

*  Il y avait des passages ennuyants, voire inutiles, qui m'ont sortie de ma lecture.

Une Citation pour se faire une idée de la plume !

L'angoisse se profilait et je n'arrivais pas à la contrer. Je me retrouvais bien démuni face à ce qui m'attendait. Je considérai une nouvelle fois l’objet létal, puis la bouteille vie au pied du lit : du vin bas de gamme. D'un côté la bouteille et de l'autre, le flingue. Le flingue et la bouteille. Qu'importe mon choix, les deux me mèneraient tôt ou tard à une fin identique. 

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